C’est la panique dans les draps soucieux du lieu-dit de mes rêves:
Un instant il m’a semblé avoir perdu la chaleur sucrée de ces éveils,
Et j’ai comme l’intuition d’avoir envie d’un calin;
créance d’amour sur lit de parfum mais
son corps s’endort dans la langueur cachetée d’une étoffe de satin,
diffuse lentement l’effluve sucrée
la douceur d’un matin
Et
sentir s’égayer en soi des rêves de soies soit s‘éveiller d’un merveilleux soupir
ou soit
soit juste avoir l’intention d’être là
C’est très doux
Et langoureux à la fois
C’est comme pour laisser le cours des choses alanguir le temps...
Cela semble long,
mais si court à la fois
Que si la vie à un sens alors elle doit penser à m’oublier,
ou sauter par la fenêtre
car je n’aspire qu‘à expirer
Mais
Pire que moi les rêves se font la malle et;
je fuis la réalité dans la douceur ouaté de ses miroirs de cachemirs
J’oscille entre chaleur, gouffres,
et comment s’en échapper, hein?
c’est la panique de toujours où viennent s’écraser
l’espoir de faire revivre la noirceur de ces délicieux songes passés
Mais la plénitude échappe à l’entremise de la folie des mots incapables d’en finir avec la carapace infiniment dépassée
d’une attente de suivi en cours de rédemption contracyclique.
Comme l’a dit ma nénette, faut toujours que j’parte en couille, hein?
écrasé par la masse, embrassé par le vide
je suis votre servant
Fond de tiroir
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- Inscription : ven. 11 mars 2005 23:00
Re: Fond de tiroir
bravo niko un texte magnifique... comme d'habitude j'avais l'impression d'y être mais comme pour une fois j'avais déjà vécu ce que tu écris, j'ai agrémenté mes impressions de souvenirs personnels
delicieux
mais on tombe bien vite de son nuage en abordant la deuxieme partie; perso j'ai rien compris donc je dis rien sauf que je t'en veux de m'avoir arrachée au petit rêve dans lequel ton texte m'avait doucement enveloppée...
delicieux

mais on tombe bien vite de son nuage en abordant la deuxieme partie; perso j'ai rien compris donc je dis rien sauf que je t'en veux de m'avoir arrachée au petit rêve dans lequel ton texte m'avait doucement enveloppée...
