« Le ciel se renverse sur moi
Les étoiles ne m’illuminent plus les pupilles
Je croirai voir mille yeux se moquant de moi
Ces yeux ce sont les tiens ».
JE NE SAVAIS PAS QUE LES FEES NE VIVAIENT QUE DANS LES CONTES..
Petite, je me sentais inconsciemment liée à la nature…il y avait beaucoup de secrets, j’entend par « secrets » des liens si intenses et si mystérieux… tellement bien enfouis dans mon esprit que je ne pouvais que les interpréter par le silence.
[...]
Retour à la réalité.
Je ne me sentais plus fée, mais Julie, avec toute la pesanteur du monde sur mes épaules, la pitoyable marionnette de mes parents, speedée par leurs vies si superficielles et inutiles au fond.
Je pleurais toujours en silence… de ne jamais pouvoir rester fée longtemps.
JE PENSAIS QUE L’AMOUR ETAIT UN FLASH ETERNEL COMME APRES AVOIR BU UNE POTION MAGIQUE..
A 14 ans, j’ai perdu cette précieuse virginité que je conservais si purement pour mon futur prince charmant. ..
…Car cette soirée au cap d’Agde, en plein été, fut vraiment de trop pour une minette de 14 ans de mon genre qui rêvait encore d’utopie.[...]
Ce fut trop vite, trop vite… pour mes mignons 14 ans.[...]
Avec le recul, je me suis détruis pour une putain de réputation inutile.
C’était immonde… et ces flashs brutaux, violents, ces putains de souvenirs noirs et obscurs me reviennent encore aujourd’hui comme des lames de couteau dans le ventre… des images à tout jamais ancrées dans ma chair, dans ma poitrine, dans mon sexe et qui me font encore trop serrer les dents …
JE NE CROYAIS PAS QUE LE DESIR POUVAIT SE TRANSFORMER EN AMOUR.
[...]Comment décrire ce voile de douceur, de passion, de romantisme qui s’est enroulé sur nous deux pendant tout un été ? ? ? Encore une fois, tu es le seul homme, oui à l’époque tu avais déjà 21 ans, à avoir réussi à pouvoir me rendre heureuse.
Ça a commencé par [...]
Autant de tendresse, de don pour les caresses, d’amour à revendre se trouvaient dans ton visage de beau gosse illuminé par tes yeux bleus imitant l’océan.
Il n’y a pas de mots pour décrire ce que j’ai vécu avec toi.
JE NE SAVAIS PAS QU’UN JOUR J’ESSAIERAI DE FAIRE SORTIR MA TRISTESSE EN ME FAISANT BEAUCOUP DE MAL.
« Je l’ai fait. Je me suis tailladée l’avant bras… Je l’ai fait. Je me sens si mal.
Pourquoi elle est si ravie quand elle s’ouvre bordel ?
J’ai du mal à penser. Dans ma tête, des silences troublants, des creux, des bosses, le vide. Un pesant coma.
Pour longtemps je crois.[…]
Moi, je fais payer mon corps pour ton indifférence .. […]
Je pensais qu’il ne fallait plus penser… je pensais qu’il fallait ne plus vivre…j’irai pas au self.[…]
Une traînée rouge apparaît sur ma peau livide… ma première vraie coupure qui libère. Je ne pensais plus. C’était tellement puissant.
[…]
A présent je suis sataniste, ou gothique je ne sais pas trop bien.
[…]
Pupilles closes
JE NE SAVAIS PAS, QU’A 15 ANS ET DEMI ANS, AVOIR DEUX BITES DANS LE VAGIN ETAIT POSSIBLE.
Le milieu junkie est utopique de loin.
De près, il est carrément plus dingue que la folie elle-même.
Dans les films pornos, [...]
Enfin, bref, je ne pensais pas que c’était possible, le reste on s’en fout.
En passant, avec l’expérience je peux vous prouver que la came ouvre vraiment l’esprit et le vagin surtout. (-désolé c’était pas drôle-)
JE NE SAVAIS PAS QUE L’AMOUR POUVAIT TUER.
« Il fait beau aujourd’hui, non ? Mais, le soleil brille trop pour être sain, il doit avoir des ennuis…
- Hein ? Qu’est-ce que tu dis Ju ?
- Rien, rien, laisse tomber Victor
- Ohhh… s’il te plaît ne soit pas triste ma petite ju, on a rigolé ensemble et maintenant il faut tourner la page, essaie au moins …
- Je peux pas la tourner vu que je sais que celle d’après sera vide et terne. Voila ce qu’elle contiendra : mélancolie, pleurs, amertume… et ce goût acide je l’aurai dans le cœur et il me rongera… Victor, dis moi juste pourquoi…
- Tu le sais bien, Julie, je ne t’ai jamais réellement aimé. Je suis un gamin, je n’arrive pas à m’imaginer rester longtemps avec une fille. Et toi tu prenais trop notre histoire au sérieux. Mais j’adorais ta façon de me faire l’amour, c’était puissant… mais là tu t’entêtes alors que tout est stoppé. Pourquoi ? C’est stupide, oublie moi un peu et laisse moi respirer, le prend pas mal surtout.
- Je t’aimais.
- Putain mais arrêtes Julie, c’est fini ok ?
- Tu ne m’as donc pas aimé ?
- Si j’avais envie de toi, mais côté sentiment c’était mort, tu as une façon trop sérieuse d’approcher la vie. Mais t’es super belle et …
- Tu ne m’as pas aimé. Quand on aime quelqu’un Victor, on l’aimera toujours. Le cœur n’est pas un balancier qui bouge sans arrêt de gauche à droite… qui s’arrête et puis recommence… tu vois l’amour c’est un long battement de cœur, un fil infini… et tout le long, les nuages le bordent et jamais rien ne sépare les deux personnes qui marchent dessus ce fil éternel.. c’est ça l’amour.
- Mouhahahaha ju, tu es peut-être euhh …une « prin-ce-sse ». Réagis, sors de ton monde.
- C’est ce que j’ai cru ressentir avec toi Victor,… de l’amour. Et dis toi aussi qu’un nuage, qu’un long fil, ou qu’une princesse sont aussi réels que toi.
- Arrêtes Julie, tu me fais bien rire, on n’est pas dans le même monde.
- Sûrement, mais dans mon monde, on ne marche pas sur le cœur des gens de la même façon que l’on piétinerait une vulgaire feuille morte.
Je partis en courant sans me retourner, Ses mots résonnaient encore dans ma tête… « Alors parait que t’es une princesse ? Hé ben chérie où c’est qu’il est le prince?? MOUHAHA… »
En repensant à ces paroles, je hurlais de rage : « Va te faire foutre putain !! J’ai encore le droit de rêver !!! »
Et en ce soir où le ciel se renverse sur moi
Les étoiles ne m’illuminent plus les pupilles
Je croirai voir mille yeux se moquant de moi
Ces yeux ce sont les tiens ….Victor.
Je m’assis au bord d’une falaise, en laissant place à mes larmes.
Une seule coula avant que je me balance dans le vide.
Je m’éteignis en ce jour où ces pupilles d’étoiles me fixaient par milliers.
En me tuant, j’ai sourit.
Un dernier sourire pour toi crevard.
FIN