(-ah merde y a des hommes sur le forum chère nono

On se dis tous ça et c'est étonnant comme la drogue peut en quelques secondes faire céder les plus fortes promesses.juju a écrit :C’est étrange, quelques heures plus tôt, j’avais juré avoir arrêtée mes conneries pour de bon.
Je ne sais plus quoi te dire, mon optimisme est dépassé par ton pessimisme, néant moins, je reste convaincu que le temps peut étayer un amour, notre conscience finit par accepter ce manque, comme Héros une pulsion de vie qui pousse le cerveau vers un instinct de protection, pour éssayer te préserver du pire en attendant celui qui te montrera qu'on peut aimer plus d'une personne à 100%, peut-être pas de la même façon, non, il n'y a pas de peut-être, je le dis, ce ne sera pas le même amour, il sera autre car toi aussi tu sera autre, tu aura vécu entre. Bref, je dois être trop optimiste mais j'ai tellement peur que si je ne le suis pas, les personnes comme toi qui se persuade d'une idée noire vont se bloquer dessus jusqu'à laisser passer une chance, je ne dis pas que tu ne vas pas éssayer de trouver un autre amour, mais que si tu en retrouve un, tu n'arrivera pas à te convaincre qu'une seconde chance t'est accordée. J'ai peut-être tout faux, mais j'espère de tout mon coeur qu'une nouvelle porte s'ouvrira à toi.juju a écrit :Je sais à présent que la vie à deux ne s’inscrit plus dans mon monde.
Ma citation peut parrître longue, mais je n'ai rien pu couper. J'ai connu exactement ça pendant cinq mois, non en fait plus longtemps (je me rends de plus en plus compte que mon cerveau me cache des souvenirs, une partie de ma vie, et que la mémoire me revient petit à petit au fur et à mesure que toutes les substances en moi s'évacue, mais je reste convaincu que la drogue à atteinte mon cerveau et que c'est pour cela que j'ai du mal à me souvenir, bref ...) Voila, pour dire que je pense avoir connu quelques situations analogue à la tienne même si mon rapport aux drogues "à consommations" durs (c'est mon père qui chipote) reste de court terme (trois mois à fond dans le crack, une fois de la cocaïne (enfin je crois) et une fois de l'héro) Bref je dérive et je finis par ne plus savoir où je voulais en venir (quel connard mon inconscient ^^)juju a écrit :Euh… des règles dans le milieu ? oui, la même pour tous. (si si c’est prouvé)… « bienvenue à la maison, ici tu fais comme chez toi mais interdiction de carroter. » (de balancer aux flics ou aux voisins ce qui se passe en gros).
C’est ainsi que le milieu « junk » est très accessible à tous. Surtout quand on est une nana c’est vrai, mais ça c’est autre chose.
… hop, notre première soirée chez X et on se croit déjà chez nous, la liberté totale du frigo (quand il est rempli), le droit de se déshabiller (conseillé par les camés qui t’accueillent), le droit de faire un streap devant eux, le droit (presque un devoir) d’annoncer que t’es célibataire, ou dire que ton mec est un camé et que tu es ouverte quand même, le droit de te laisser aller, de frapper qui tu veux, de hurler ce que tu veux, de raconter tout ce qui te chante, sans jugements.
Voilà, on tombe vite amoureuse de cette nouvelle vie qui nous tend un avant-goût sensuel de liberté. D’autant que certaines lignes vous font de beaux poèmes à l’intérieur de votre tête. De poèmes, ça se finit en histoire d’amour poudreuse..
Je crois que si j'ai réussit à stopper c'est parce que je n'ai jamais pu les revoir, j'en remercie encor mes parents.juju a écrit :voilou, on aime vite les gens qui nous accueillent dans leur monde soi-disant intouchable. Et on finit par crever pour eux, malheureusement,… les camés, accueillants ou non, restent des camés, ne pas oublier, jamais.
Si tu deviens un jour accro, essaie de ne pas rester gluée à cette faune malsaine, à ta poudre si tu veux, mais pas à eux.
Rien à en redire.juju a écrit :La chute libre, rien de plus facile et de plus courant, elle arrive sur vous sans bruit, vous vous en apercevez seulement quand vous êtes à 6 rails sous terre. Et là, c’est la galère qui commence.
L’important n’est pas la chute mais l’atterrissage, oui et non, oui au début, mais une fois que l’on a bien appris à atterrir il faut apprendre surtout à remonter , à se reconnecter je dirai.
La reconnection, la phase de re-construction, est la plus dure et la plus longue.
De toute façon, mettre un pied dans la drogue pendant pas mal de temps, est un pied pris dans le trou noir de la vie… une névrose infernale qui s’en va et qui vient s’accrocher sur vous en vous enfermant dans une cage noire quand tout va mal… mais avec la volonté et la douleur prise sur soi, on s’en sort plutôt pas mal… hi hi..