je part en trip

[Ju]

j'ai trouvé la suite de ce trip mais en entier... c'est à dire que si je le mets, personne ne pourra compléter mon récit..ça compte quand même .?????



ah si par compte, il me manque une belle fin.

[Tuzune Tare]

bin se n'ai pas le bute de se texte mais si sé se que tu a envie d'ecrire vas y et de toute façon un texte ne se términe jamais tu fait se que tu a envi de faire

[Ju]

oki, quand j'aurai un peu plus de temps... je te ferai partager ton délire retranscrit par moi en fable quasi splendide

[Tuzune Tare]

va y juju lache toi on attant que sa

[Ju]

oui oui... sois patient !!

[Ju]

... suite de tuzune !

Un ruisseau. Devant moi, cette veine d'eau qui sortait de nulle part, et cette masse noire qui me tournait le dos. Etait-ce une chimère ?
Quoi qu'il en soit, je ne devais pas fuir sans avoir compris ce mystère.Les secondes passèrent sans que le fantôme ne bougea.
Le sommeil gagna mes paupières, ... puis soudain mon coeur s'effraya quand j'aperçu que l'ombre avait enlevé sa tenue.

Une femme, au corps androgyne et squelettique, apparaissait à peine loin de moi. Ses cheveux gris rendaient son teint presque translucide, ses yeux étaient telles deux orbites égarées dans le néant.
Cette femme, relativement étrange, descendit dans l'eau d'une grâce spectaculare, féerique. Sous mes yeux, elle s'enfonçait dans cette profondeur noirâtre par cette nuit étrange, sans aucun sentiment sur son visage... Elle avançait tel un cadavre sinistre.
Sa poitrine fut engloutie par l'eau, puis ce fut au tour de sa tête.
je regardais, inquiet et apeuré, paralysé de ce théâtre chimérique, par cette scène en aucun cas ordinaire.

Soudain, je vis jaillir une forme, un tourbillon d'eau. j'aperçus la même femme au milieu; ses veines étaient ouvertes et giclaient violemment le sang qu'elles contenaient.
L'eau se mêlait au sang, formant un liquide acide, rougeâtre. Je remarquais que le sang qui se déversait de ses poignets rejoinait son coeur: un interminable circuit de bouffées de sang.

[Ju]

... Cette manifestation se stoppa : cette femme qui était auparavant maigre et mortifère, apparaissait telle une nymphe, aux cheveux dorés, à la peau laiteuse et au corps splendide.
Le sang avait miraculeusement disparu.
cette créature, ô mon coeur, je la voyais comme une illusion, ... un rêve si intense et amoureux.
La déesse était entourée de pavots.
Elle parlait seule, une langue qui m'était parfaitement inconnue..

[Ju]

... Elle ne dit plus un mot..et se dirigea dans ma direction les yeux fermés comme guidée par une force surnaturelle, en évitant branches, ronces, qui barraient son passage.
Elle avançait telle un spectre illuminé de sagesse et de douceur.

Mon corps tremblait, si belle, si étrange, si mystérieuse... où étais-je donc ?

Elle ouvrit les yeux, me regarda et me dit :

" Embrasse moi s'il te plait..
s'il te plait."

Incroyable elle parlait ma langue. je n'osais pas répondre devant son air si tragique et cette envie en moi...

Je m'approchais, la regardais... ses yeux sans expression me troublaient...

Je posais délicatement mes lèvres sur les siennes, elle me stoppa pour me tendre un pavot.. je le pris, et .. ça y est ..en goutant le parfum fleuri de ses lèvres, je fut pris par un sentiment plus fort que moi, l'excitation mêlé à un zeste d'amour, .. si bon
si puissant que j'en lâchais le pavot

(...)

[Ju]

(suite bientôt)