Combien tu m'as porté par tes rires et tes joies
J'aurai aimé pouvoir te redonner confiance
T'aider à être heureuse malgré ta souffrance
Je suis las de trop d'effroi
Mais tu es là,si pâle et si belle à la fois
A demi-morte,comme tu l'as souvent été pour moi
Blancs,tes rêves ont volé ton adolescence
Et mes larmes de plombs glissent sur ton silence
Et meurent sur ton corps froid
Trop usée par de vaines tentatives d'évasions folles
Aujourd'hui tu embrasses pathétiquement le sol
Ces drogues futiles ont violé ton âme
Malgré tout tu resteras l'unique et l'éternelle flamme
Qui as toujours brûlée en moi
La nuit, j'entends ma douleur et ses dures plaintes
Ma honte ne s'est jamais éteinte
Sache que j'emporte mes éternels remords
De ne pas avoir su t'arracher à la mort
C'est tout ce qui me reste de toi