allongée
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allongée
Allongée.
Autour de moi des herbes hautes qui m’effleurent les jambes, au-dessus de moi le ciel bleu, aucun nuage.
Je contemple cet infini, cette immensité.
Que suis-je ? Qu’est-ce ma vie dans la machine univers ? Tant de questions sans réponses.
Tant pis.
Je me contente de me laisser aspirer par ce bleu intense et voguer sur cette mer suspendue.
La nature est immobile, la chaleur insupportable.
Perdue dans mes pensées, je ne sens pas cette brise chaude se lever petit à petit ; ce n’est que quand j’aperçois le premier nuage, que je reviens à la réalité.
La brise s’amplifie, le ciel se couvre d’un épais tissu gris sombre.
Un orage. Il arrive.
Mais je ne me relève pas pour autant, immobilisée perdue dans la contemplation, l’admiration de mère nature.
Soudain, le vent cesse.
Je me sens oppressée, la nature attend silencieuse.
Plus rien ne bouge, le temps semble suspendu.
Les éléments s’attirent, je sens la terre, elle monte à la rencontre du ciel, espérant, le suppliant de verser la pluie réparatrice.
Le feu ! Tout du moins son image : un éclair, immense, déchirant littéralement le ciel.
La foudre ne s’est pas abattu loin, je dois partir.
Le tonnerre se fait entendre, l’orage est juste au-dessus de moi, mais je ne parviens à m’enfuir.
J’attends. Mon inconscient attend quelque chose.
Quoi ?
Encore un éclair. Et le tonnerre encore plus violent.
Soudain la voilà.
D’abord une, puis deux, puis une infinité, les lourdes gouttes s’écrasent sur le sol qui, avide, les engloutit aussitôt.
Mon visage s’éveille, mes lèvres comme le sol en détresse, s’imprègnent de cette eau divine.
La pluie si attendue.
Elle s’intensifie. Un véritable déluge.
Je prends alors conscience de la grandeur de mère nature, sublimité féminine.
Ruisselante, les vêtements plaqués contre ma peau, les sens en éveil plus que jamais, je cours.
Et à l’abri, je contemple bouche bée, les éléments s’assembler puis se déchirer.
Je suis heureuse.
Que suis-je par rapport à cela ? Rien, absolument rien.
Autour de moi des herbes hautes qui m’effleurent les jambes, au-dessus de moi le ciel bleu, aucun nuage.
Je contemple cet infini, cette immensité.
Que suis-je ? Qu’est-ce ma vie dans la machine univers ? Tant de questions sans réponses.
Tant pis.
Je me contente de me laisser aspirer par ce bleu intense et voguer sur cette mer suspendue.
La nature est immobile, la chaleur insupportable.
Perdue dans mes pensées, je ne sens pas cette brise chaude se lever petit à petit ; ce n’est que quand j’aperçois le premier nuage, que je reviens à la réalité.
La brise s’amplifie, le ciel se couvre d’un épais tissu gris sombre.
Un orage. Il arrive.
Mais je ne me relève pas pour autant, immobilisée perdue dans la contemplation, l’admiration de mère nature.
Soudain, le vent cesse.
Je me sens oppressée, la nature attend silencieuse.
Plus rien ne bouge, le temps semble suspendu.
Les éléments s’attirent, je sens la terre, elle monte à la rencontre du ciel, espérant, le suppliant de verser la pluie réparatrice.
Le feu ! Tout du moins son image : un éclair, immense, déchirant littéralement le ciel.
La foudre ne s’est pas abattu loin, je dois partir.
Le tonnerre se fait entendre, l’orage est juste au-dessus de moi, mais je ne parviens à m’enfuir.
J’attends. Mon inconscient attend quelque chose.
Quoi ?
Encore un éclair. Et le tonnerre encore plus violent.
Soudain la voilà.
D’abord une, puis deux, puis une infinité, les lourdes gouttes s’écrasent sur le sol qui, avide, les engloutit aussitôt.
Mon visage s’éveille, mes lèvres comme le sol en détresse, s’imprègnent de cette eau divine.
La pluie si attendue.
Elle s’intensifie. Un véritable déluge.
Je prends alors conscience de la grandeur de mère nature, sublimité féminine.
Ruisselante, les vêtements plaqués contre ma peau, les sens en éveil plus que jamais, je cours.
Et à l’abri, je contemple bouche bée, les éléments s’assembler puis se déchirer.
Je suis heureuse.
Que suis-je par rapport à cela ? Rien, absolument rien.
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Re: allongée



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Re: allongée
Une succèssion de tableau EXELENT
, j'ai adoré, j'espère que tu n'as jamais supprimé de texte du forum car ce serait des pertes.
Franchement ce texte m'a transporté comme ... cela faisait longtemps que çà ne m'était pas arrivé.

Franchement ce texte m'a transporté comme ... cela faisait longtemps que çà ne m'était pas arrivé.
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Re: allongée
Magnifique, surtout à cette période de l'année j'avais l'impression de l'avoir déja vécu et de le revivre ne direct.
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Re: allongée
J'ai vecu le meme hier... Bravo tite soeur.
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Re: allongée
moi je ne dirai qu'une chose: et meeeeeeeeeeeeeerde
POURQUOI JE L'AI PAS LU HIER AVANT L'ORAGE ????????????????????
franchement nora, chapeau, ton texte est bien écrit mais surtout il arrive à s'effacer de
manière à ce qu'on ait plus l'impression de voir la scène que lire un simple texte
... j'adore!

POURQUOI JE L'AI PAS LU HIER AVANT L'ORAGE ????????????????????



franchement nora, chapeau, ton texte est bien écrit mais surtout il arrive à s'effacer de
manière à ce qu'on ait plus l'impression de voir la scène que lire un simple texte

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Re: allongée
c'est démentiellement érotique !!!!!!!
cette sublimité féminine me turlupine... la mer nature je la [zenziert] et toi toute mouillée dans tes vêtements transparents arrr
c'est l'été hein.
on change un peu de registre ok ?
tu vois toi, moi, sous l'orage ? ébaillis ? non tu vois pas ?
"le bel azur me met en rage"
"rendez-vous au prochain orage"
détendez-vous
cette sublimité féminine me turlupine... la mer nature je la [zenziert] et toi toute mouillée dans tes vêtements transparents arrr
c'est l'été hein.
on change un peu de registre ok ?
tu vois toi, moi, sous l'orage ? ébaillis ? non tu vois pas ?
"le bel azur me met en rage"
"rendez-vous au prochain orage"


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Re: allongée
Erotique
C'était pour rire que tu disais çà j'espère.

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Re: allongée
Non, ca se tiens
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