Pour Stirner, c'est une sorte d'anarchiste un peu schizo, à la limite entre Proudhon et puis Nietzsche-Schopenhauer (je sais, la comparaison est osée, mais bon...). Disons que c'est un libertaire, à tendance un peu facho de temps en temps, mais dans le raisonnable. Je lui préfère un Bakounine ou un Malatesta, mais il est vachement intérressant à lire.
Pour revenir au sujet, je lance une autre ébauche de débat, en oubliant un peu le terme consommation, et en revenant au terme "démocratie" (éthymologiquement, je l'apprends à personne, "peuple au pouvoir").
Idée de problématique : comment une masse, consciente de sa faculté révolutionnaire (qui lui permet de tout bouleverser seulement si elle le souhaite) peut s'accorder à rendre sa liberté entre les mains d'une minorité dite "élue" et "représentative" (contrat social de Jean-Jacques...) et s'abandonner à la domination d'une classe dominante, voire d'une Loi toute-puissante.
Je pense que le sado-masochisme se manifeste aussi par cette "servitude volontaire" et institutionalisée.
J'éspère que vous prendrez le temps de me lire